dimanche 24 février 2013

Les ENFANTS du SOLEIL



Ô Marseille

Tu rayonnes au fond du cœur de tes enfants

Leurs éclats de rire sont des appels à être accueillant
Comme avec ceux qui venaient de Là-bas
Soyons accueillant avec ceux qui disent In Challah

Avec la force de leur jeunesse
Ils traînent sur eux toute leur détresse
Marseille ne soit pas leur ghetto
Aide-les à sortir la tête hors de l'eau

Ô Marseille, on t'aime d'un amour ardent
Comme celui que nous transmettent nos parents
Sous ton soleil notre cœur d'enfant est en feu
Ô Marseille, tu es béni des Dieux

Ô Marseille, protège notre enfance
Pour que cela te donne l'espérance 
Que tes enfants tous enfin unis
S'aiment comme ceux d'un même lit

Ensemble on pourra bâtir
Un bien meilleur avenir
Que séparé chacun dans son coin
On ne pourra pas aller bien loin

Comme Notre Dame de la Garde
Tous les méditerranéens te regarde
Elever tes enfants dans la paix
Ensemble comme des frères de lait.

Merci Marseille

                                      Valentin PULICANI

mercredi 23 mai 2012

FINALE COUPE de FRANCE JUNIOR de SLAM 2012



MARC KELLY SMITH , la main sur mon épaule 

FONDATEUR du SLAM à CHICAGO  ETATS UNIS




VIDEOS de Groupe des SLAMEURS 


                               

                                         


mardi 10 avril 2012

MON PREMIER AMOUR





J’ai l’Amour de ma Mère et celui de mon Père
Mais depuis que mon front est en guerre
Contre une armée de boutons,
Je crève d’envie d’un Amour Glouton
Un Amour qui d’après les livres
T’emporte ailleurs et t’enivre…  
Le rencontrer pour la première fois
Pour les timides c’est un chemin de croix;
Mais pour la plupart des jeunes,
Fin de l’abstinence et du jeûne.
J’ai souvent entendu dire
Vraiment tout et surtout le pire.
Sur l’amour à l’adolescence
Qui te mets en effervescence
Où dans ton corps tout ton sang bout
Jusqu’au bout du bout
Fini de jouer à l’enfant
Je rêve à ces doux instants
Avec un désir ardent
De ne plus rester les bras ballants.
Alors j’attends cet Amour,
J’attends ce divin jour,
Quand viendra-t-elle cette Belle Brune
A la peau douceur et couleur de prune ;
Aux senteurs d’Amour et de bonheur
Celle qui parfumera mon âme et mon cœur ?
La rencontrer un jour de pluie,
Être tout près d’elle sous son parapluie…
Je lui prendrai tendrement la main
Pour faire ensemble un bout de chemin.
Je rêve, en marchant dans les flaques d’eau
D’elle en tenu d’Ève; la blottir contre ma peau.
Mais l’Amour le vrai n’est pas ce rêve
Jamais je ne pourrai rencontrer Ève.
Moi je veux simplement d’un pur Amour l’aimer,
Que mon corps s’abandonne à ses doux baisers,
Je lui donnerai les clés de mon cœur
Avec de gros bouquets de fleurs.
Pour lui montrer toute mon ardeur
Je frapperai fort à la porte de son cœur.
A ses genoux je déposerai
Les plus belles roses de ma roseraie ;
Je veux que tout son corps tremble
Du bonheur d’être ensemble.
Je retiendrai comme un fin gourmet
Sur mon palais, le goût de ses baisers;
Je poserai ma main sur son épaule
Et là je serai dans mon rôle :
Celui de la découverte
De l’Amour qui fera la perte
De cette adolescence pourrie
Où l’Amour idéal reste une rêverie.
Sous un parapluie quel émoi !
Embrasser pour la première fois
Que mes larmes de joie se mélangent
Aux gouttes d’eau envoyées par les Anges.
Cette pluie qui tombe des cieux
Rendra ses yeux encore plus merveilleux.
Dans une étreinte de Reine
Elle sera ma Souveraine,
Je serai son chevalier servant
Fougueux, tendre et Aimant.
Je l’entraînerai dans le château de mes rêves
Où sur le plus haut donjon l’Amour s’élève ;
Je distillerai avec Amour et volupté
La chasteté de ses baisers ;
De ces baisers-là je me souviendrai toujours :
Ils seront ceux de mon premier Amour

Valentin PULICANI

samedi 3 mars 2012

Je me PRESENTE à la PRESIDENTIELLE


Je m'appelle Valentin
Je vous l'annonce ce matin
Avec mon programme et mes idées démentielles
Je me présente à la prochaine élection présidentielle
Tous les candidats vous diront la vérité
Alors que moi toujours je vous mentirai
Chers Electeurs mettez moi à l'honneur
Je suis de Tous le plus menteur
N'hésitez pas à voter pour moi
Vous serez sûr de vous en mordre les doigts
Je vous promets de très mal gouverner
Et que le zimbabwé
Sera votre bouée
Où si vous préférez vivre dans la boue
Vous irez chez les Papous
Chez les Papous vous ferez comme emplette
De la chauve-souris appelée roussette
Soyez sûr que mon programme
Ne vous laissera d’or, pas un gramme
Ma politique sera celle d’un océan de pleurs
Et d’immenses douleurs
Je vous garantie la baisse des salaires
Et beaucoup plus de misère
Pôle Emploi sera en profonde léthargie
Le chômage indemnisé passera dans l’oubli
Augmentation de tous les prix
De Chine on importera que du riz
J’obligerai les retraités
A changer de nationalité
Ceux qui auront trop bonne mine
Je les enverrai à la mine
Les contestataires
Je les enverrai braire
Dans les prairies
De la Beauce et la Brie
Tous les budgets de la Nation
Ne connaîtrons que la diminution
Disparition totale
De l’éducation nationale
Des portes de prisons
J’enlèverai les gonds
Autorisation de détention d’armes
Plus besoin de gendarmes
Je légaliserai le cannabis
Sans demander votre avis
Par un long dialogue
Je prendrai l’avis de spéléologues
Pour vider le fond du trou de la sécu
De tous ses écus
Avec l’autorisation d’alcool au volant
Baisse de la population d’un cran
Mais pour moi, pour les Sénateurs
Les députés et les leurs
Toutes les indemnités seront augmentées
A la fin de chaque année

Vous avez compris qu’en votant pour moi
Vous deviendrez des Rois

Valentin PULICANI

samedi 25 février 2012

Une MATINEE comme les AUTRES




Fini mes rêves
Je me lève
Au saut du lit
Direction pipi
Je fais fonctionner la chasse
Un peu d’eau propre passe
Elle finit où ?
Dans les égouts
Tiens la cuvette
Reste nette
Dans la salle de bain
Je me lave les mains
L’eau coule abondamment
Je profite de me laver les dents
Trop belle est ma bouche
Je vais sous la douche
J’ouvre les robinets
Je vais me savonner
A grands coups de jets d’eau
Je masse mon dos
Pour rincer mon corps nu
L’eau coule sans retenu
Mon linge sale rejoint
La machine à laver dans le coin
Où pendant deux heures durant
L’eau coule en lavant et rinçant
Je vais dans la cuisine
Avant de partir chez ma cousine
Je remplis d’eau ma cafetière
Puis je prends une cuillère
Pour tourner mon café
Avant de m’en aller
Le lave vaisselle attends ma tasse
Et beaucoup d’eau pour être efficace
Par le jardin je passe
En arrosant le gazon je me prélasse
Les jets d’eau arrosent
Mes plates-bandes de roses
Je fais le plein de ma piscine
En passant j’ arrose les glycines
Je rentre au garage
Je range mon bagage
De mon auto
Je soulève le capot
Dans le radiateur je fais le plein d’eau
Pour que mon moteur ne soit pas trop chaud
Je verse de l’eau dans mon lave glace
Pour alimenter mes essuie-glace
Je déroule le tuyau
Pour laver mon auto
Je fini de la rincer
Avant de m’en aller
Je donne un coup de jet
Dans mon allée
Je suis enfin prêt
A démarrer
Le portail s’ouvre
Et je découvre
Mon compteur d’eau qui fui
Je téléphonerai peut-être aujourd’hui
Mais demain comment seront mes matinées
Si aucune goutte d’eau sort de mes robinets


Valentin PULICANI

dimanche 19 février 2012

DROGUE à mon COLLEGE





Dans mon Collège, la drogue qui circule
Est vendue par des élèves qui spéculent
Sur ceux qui se pressent et se bousculent
Pour acheter une dose de fécule
Extraite de mauvaises tubercules
Qu’ensuite, très vite, ils  l’inoculent
Pour avoir leurs yeux, en forme de bulles
Ô quelles transactions vraiment nulles

Mais, moi, VALENTIN
Tous les matins
J’ai de la super drogue
La meilleure qui soit en vogue
Ce n’est pas de la poudreuse
Ni de la beuze
Ni celle que tu roules
Qui te mets les boules
La mienne te sonne
Et résonne
Dans tes oreilles
Quelle merveille
Quel bon plan
Pour tes tympans
Elle te remplit le cervelet
De mille feux follets
Elle circule de bouche à oreille
Pour en avoir pas besoin d’oseille
Il faut me guetter après le cours
Dans les coins de  cour
Dans les couloirs
Dès qu’il fait un peu noir
Car Monsieur le PROVISEUR
Pourrai s’étonner de notre bonheur
Et Madame la CPE
Avec ses beaux yeux 
Pourrai nous surprendre avec les pupilles
Aussi dilatées que nos anciennes billes
Ils se douteraient que nos attroupements
Cachent un grand bouleversement
Qui pourrai, dans l’avenir
Le collège envahir
Il faut que ma drogue se propage
Parmi les collégiens de tous âges
Si à ma drogue, tu prends goût
Tu n’auras jamais de dégoût
Il est super, son goût
Ce n’est pas du ragoût
Alors ta langue fourmille
Passe et repasse sur tes papilles
Pour tes muqueuses buccales
Je te garantie orgie et bacchanales
Mais si ma drogue tu n’aimes pas
Tu ne connaîtras pas
De sublimes extases
Tu seras trop souvent sur la mauvaise phase
Il faudra alors demander à tes professeurs
De rebrancher ton disjoncteur
Ma drogue, c’est le "vocabulaire"
Alors prends un abécédaire
Fais danser les lettres, faits des mots
Défait les mots
Mets les en vers
A l’endroit à l’envers
Je sais au début ce n’est pas rigolo
Mais un jour à ma drogue, des mots
Tu deviendras accro


Valentin PULICANI

jeudi 2 février 2012

Sauvez Votre Turbulence






Valentin
Aime bien
Le sirop la LIN
Sans poudre perlimpinpin
Sans pépin
Ni venin
C’est divin
Comme le bon vin
Une cuillérée le matin
Journée sans chagrin
Attention intestin
Se tord sans fin
Personne ne s’en plaint
On est trop bien
Pour ne pas faire le pingouin
Il faut lever sa main
Alors on apprendra bien
Des contractions de l’intestin
On regrette la fin
Et mercredi prochain
On espère le même entrain
Pour prendre le train
Des petits malins
Qui nous mènera enfin
Beaucoup plus loin
De la société on sera le gratin
Si on ne rate pas le train
Sinon on en sera les pantins
A chacun un destin
Selon le choix de son chemin  
En les additionnant sur vingt
Comptez vos quelques points
IL faut un maximum de vingt
Pour demain
Ne pas avoir à tendre la main
Pour manger le bon pain
Au bio levain

Valentin PULICANI 

En Hommage à un Enseignant d'SVT


Ma pauvre CANEBIERE






 Marseille si tu savais
Ô,si tu savais Marseille
Comme je t’aime
Mais comme je t’aime
J’ai honte, j’ai beaucoup trop de peine
Bouleversé par la haine
Tous les jours je prie
Et je supplie  
Notre Chère Bonne Mère 
Pour que du haut de son belvédère 
Sur ta plus célèbre artère
Par un miracle
Qu’elle racle 
Qu’elle racle
Cette couche d’athérome 
Qui te rends triste et monochrome
Ô ma pauvre CANEBIERE la sclérose
Remplace tes étals de roses
Toutes ces couches de lipides
Cachent mal le creux de tes rides
Ô ma pauvre CANEBIERE
On ne respire plus que tes relents de mauvaises bières
De pauvres hères
Urinent au pied de tes réverbères 
Tu t’encrasses
Tu deviens dégueulasse 
Tes beaux abris bus
Sont des nids à puce
Toute la populace
Marche dans les déjections
De nos chers petits compagnons
Alors cette populace 
Essuie leurs sales godasses 
Sur le bord de tes trottoirs  
Qui deviennent le soir
D’horribles dortoirs
Prends garde, ils vont devenir des mouroirs 
Tes trottoirs
Servent aussi de dépotoirs
Où tous les soirs 
Dès que tombe le noir
Des fantômes inconnus 
Y déposent leurs détritus
Patrouillent alors sur les tas 
De véritables armées de rat
Et que cela pu, ça pu, ça pu 
La bonne odeur de bouillabaisse
A aujourd’hui des odeurs de fesses 
Même les Belles de Nuit ont disparu
Chassées par les odeurs de culs
Ressaisi-toi ma CANEBIERE pour 2013
Si tu ne veux pas qu’on te biaise
La place de Capitale de la Culture
Aujourd’hui tu es la Capitale des Ordures
Ma CANEBIERE ton accueil a toujours été généreux
Pour tous les miséreux 
A la recherche d’un monde meilleur
Pour y poser leur cœur et toutes leurs douleurs
A cause de toute cette saleté
Tu vas abandonner 
Ton rôle d’accueil dans la cité
Avant du monde entier on venait
Pour te monter et te descendre
Alors sort plus belle de tes cendres
Ô ma CANEBIERE Chérie, toi qui était si belle
Allume toi de tes nouveaux feux, refais des étincelles 
Renfile tes plus belles perles, remets tes plus belles parures
Pour que ta splendeur à nouveau retrouvée perdure

Merci Monsieur GAUDIN
D’être attentif à mon Chagrin
Sinon il sera sans fin


Valentin  PULICANI





mercredi 18 janvier 2012

La RAGE à mon AGE






Je m’appelle Valentin, je suis l’enfant de l’Amour
Mes Parents me font croire que l’on m’aimera toujours                   
Quand je suis au Collège
Pourquoi les Profs désagrègent
A longueur de journée et d'année en année
Les neurones de mon cervelet    
Dans la cour je cours et recours
Toujours après l’espoir
Que les Profs me donnent, enfin de vrais cours
Et plus de devoir
Je suis sûr que c’est sage
D’avoir la rage à mon âge
Ne leurs en déplaisent, je suis de bonne foi
Les Profs sèchent plus souvent leurs cours que moi
Je n’ai pas assez de devoir à faire à la maison
Alors tous les soirs mes Parents à l’unisson                                                    
Me parle de mes devoirs envers la République
Mais où sont mes droits dans cette école publique
Je voudrai simplement que l’on s’occupe de moi
Pour que plus tard je puisse avoir le choix
D’être un bon citoyen
Qui élève bien ses Gamins  
Plutôt que d’être un vaurien
Qui dépouille ses voisins
Les Profs ne m’apportent rien
Ils ne nourrissent pas mon cerveau
De tout ce qui me ferai du bien
Ils le transforment en caveau
Pour enterrer mon chagrin
Mes cahiers ne sont même plus écrits
Ce ne sont que des suites de photocopies
Depuis de nombreuses années
Les Profs nous ont tous clonés
Nous serons tous des ânes bâtés
Qu’ils se réjouissent, nos élus                                                                       
Ils ont laissé éclore une génération perdu
Les perdus seront plus faciles à manipuler
Avec des estomacs et des cerveaux tellement affamés
Que vont devenir tous ces perdus qui ne penseront qu’à s’enivrer
Qu’à s’enfumer
Qu’à se droguer
Pour oublier que la République n’a pas su comprendre
Toute notre soif de vouloir apprendre
J’aurai peut-être droit à une voie de triage
Ou pire à une voie de garage
Où j’évacuerai ma rage
Je vous dirai simplement, honte pour eux
Aujourd’hui, je suis heureux et généreux
Mais pour combien de temps encore, avant de devenir haineux
Mais que mon histoire est cruelle
Elle aurai pu être super belle
Car j’ai 12 ans et pleins de rêves merveilleux
Mais à 20 ans serai-je encore heureux et généreux
Je vous l’ai dit je suis l’enfant de l’amour
Je ne veux pas devenir, l’enfant d’un mauvais parcours

Bonne soirée ……Je vous aime Tous.

Valentin PULICANI







POURQUOI ?




Au collège
Je ne suis jamais à mon aise
Les Autres avec leurs soi-disant beaux habits
M'humilie
Car il n'y a pas de marques sur les miens
Pour Eux je ne suis rien
Ma seule question: Pourquoi
Ils se comportent comme ça
C'est parce qu'il n'y a pas
Ecrit NIKE sur mes sabots
Ou parce qu'il n'y a pas écrit CELIO 
Sur mon dos
Vous pouvez avoir les habits les plus beaux
Ou être habillé par la marque POUBELLE comme les clodos
Pour moi cela ne m’influencera pas
Mon amitié envers Vous sera toujours là
Qu'y a-t-il dans leurs cerveaux
A part les mots
LACOSTE, LEVIS, NIKE, ou CELIO ...


Valentin PULICANI

dimanche 8 janvier 2012

CHANSON Gaston OUVRARD


JE NE SUIS PAS BIEN PORTANT

Paroles: Géo Koger
Musique: Vincent Scotto, Gaston Ouvrard, 1932


Depuis que je suis sur militaire,
Ce n'est pas rigolo. Entre nous,
Je suis d'une santé précaire,
Et je me fais un mauvais sang fou,
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés.

J'ai la rate Qui se dilate
J'ai le foie Qu'est pas droit
J'ai le ventre Qui se rentre
J'ai le pylore Qui se colore
J'ai le gésier Anémié
L'estomac Bien trop bas
Et les côtes Bien trop hautes
J'ai les hanches Qui se démanchent
L'épigastre Qui s'encastre
L'abdomen Qui se démène
Le thorax Qui se désaxe
La poitrine Qui se débine
Les épaules Qui se frôlent
J'ai les reins Bien trop fins
Les boyaux Bien trop gros
J'ai le sternum Qui se dégomme
Et le sacrum C'est tout comme
J'ai le nombril Tout en vrille
Et le coccyx Qui se dévisse

Ah! Bon Dieu! que c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah Bon Dieu! que c'est embêtant
Je ne suis pas bien portant.

Pour tâcher de guérir au plus vite,
Un matin tout dernièrement
Je suis allé à la visite
Voir le major du régiment.
D'où souffrez-vous? qu'il m'a demandé.
C'est bien simple que j'y ai répliqué.

J'ai la rate Qui se dilate,
J'ai le foie Qu'est pas droit,
Et puis j'ai Ajouté
Voyez-vous Ce n'est pas tout
J'ai les genoux Qui sont mous
J'ai le fémur Qu'est trop dur
J'ai les cuisses Qui se raidissent
Les guibolles Qui flageolent
J'ai les chevilles Qui se tortillent
Les rotules Qui ondulent
Les tibias Raplaplas
Les mollets Trop épais
Les orteils Pas pareils
J'ai le cœur En largeur
Les poumons Tout en long
L'occiput Qui chahute
J'ai les coudes Qui se dessoudent
J'ai les seins Sous le bassin
Et le bassin Qu'est pas sain

REFRAIN

Avec une charmante demoiselle
Je devais me marier par amour.
Mais un soir comme j'étais près d'elle,
En train de lui faire la cour,
Me voyant troublé, elle me dit:
- Qu'avez vous? moi je lui répondis:

J'ai la rate Qui se dilate,
J'ai le foie Qu'est pas droit,
J'ai le ventre Qui se rentre
J'ai le pylore Qui se colore
J'ai le gésier Anémié,
L'estomac Bien trop bas
Et les côtes Bien trop hautes
J'ai les hanches Qui se démanchent
L'épigastre Qui s'encastre
L'abdomen Qui se démène
Le thorax Qui se désaxe
La poitrine Qui se débine
Les épaules Qui se frôlent
J'ai les reins Bien trop fins
Les boyaux Bien trop gros
 J'ai le sternum Qui se dégomme
Et le sacrum C'est tout comme
J'ai le nombril Tout en vrille
Et le coccyx Qui se dévisse
Et puis j'ai Ajouté
Voyez-vous Ce n'est pas tout
J'ai les genoux Qui sont mous
J'ai le fémur Qu'est trop dur
J'ai les cuisses Qui se raidissent
Les guibolles Qui flageolent
J'ai les chevilles Qui se tortillent
Les rotules Qui ondulent
Les tibias Raplaplas
Les mollets Trop épais
Les orteils Pas pareils
J'ai le cœur En largeur
Les poumons Tout en long
L'occiput Qui chahute
J'ai les coudes Qui se dessoudent
J'ai les seins Sous le bassin
Et le bassin Qu'est pas sain
En plus de ça Je vous le cache pas
J'ai aussi Quel souci!
La luette Trop fluette
L'œsophage Qui surnage
Les gencives Qui dérivent
J'ai le palais Qu'est pas laid
Mais les dents C'est navrant
J'ai les petites Qui s'irritent
Et les grosses Qui se déchaussent
Les canines Se ratatinent
Les molaires Se font la paire
Dans les yeux C'est pas mieux
J'ai le droit Qu'est pas droit
Et le gauche Qu'est bien moche
J'ai les cils Qui se défilent
Les sourcils Qui s'épilent
J'ai le menton Qu'est trop long
Les artères Trop pépères
J'ai le nez Tout bouché
Le trou du cou Qui se découd
Et du coup Voyez-vous
Je suis gêné Pour parler
C'est vexant Car maintenant
Je suis forcé De m'arrêter.

REFRAIN

jeudi 29 décembre 2011

Le LABOUREUR et ses ENFANTS




Un riche Président, d’une certaine République     
A la fin de son mandat politique
Fit venir ses plus fidèles électeurs, leur parla sans témoins
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre, à qui en aurai besoin
Les voix dont l’urne électorale sera prochainement rempli
Souhaitons que le prochain Président, sera du meilleur parti
Je ne sais pas l’endroit, mais un peu de courage
Vous le fera trouver ce Président de bon présage
Dès que l'on aura tiré les Rois à l’Epiphanie   
Remuez votre champ électoral à l’infini
Ne laissez nul grand, ou petit espace
Où votre discours, ne passe et repasse
Les fidèles électeurs allèrent, deçà, delà, partout
Si bien qu’au bout
Point de voix perdu
Pour le Président élu


La MORALE


Le Vote est un Trésor Démocratique
Que l’on a reçu en Héritage
C’est un Acte Citoyen que par Devoir on doit toujours accomplir 


Valentin PULICANI

samedi 24 décembre 2011

Le CORBEAU et le RENARD


Maître Corbeau, superbement haut perché
Sur un de ces sales bancs, d’une bien triste cité 
Tenait en son bec, un immense pétard fort bien roulé.
Maître Renard, par grand besoin de se schooter
Lui tint à peu près ce discours de bestiaux défoncés.
Hé Cousin, ça va la famille Corbeau, toujours le cerveau aussi enfumé
Que ton look  me semble en beauté.
Si ta voix et ton langage
Se rapporte à ton toilettage
Sans mentir, sur ta Mère
Tu vas sortir de cette misère
Cousin, fini la galère.
Tu vas trouver des repères.
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie
Et pour faire entendre son langage de rappeur et sa plus belle voix
Il ouvre un large bec et laisse tomber son majestueux pétard
Le Renard, qui avec ses yeux hagards,
Surveillait toute la scène,
S’en saisi vite sans trop de peine.
Ho, très grand merci Cousin
De faire tourner le joint.

PETITE OBSERVATION :

Dans les cités quand ils fument un pétard, les Cousins entre eux font tourner le joint.

 Mais si, dans les cités, c’est les Cousins qui tournent, les Keufs qui ont été joint, ne doivent pas mettre les cousins en pétard, sinon les cités partent en fumée. 


Valentin PULICANI

MOIS de SEPTEMBRE


Mois de septembre, mois des pleurs,
Mon chéquier crie de douleur.
De sa souche s’arrache une par une
Des feuilles débordantes de tunes.
Mon Banquier pleure et additionne
Ce que l’on me ponctionne.

Taxe Foncière,Taxe d’ Habitation
Me parviennent avec l’obligation
De verser au Trésor Public, sous quinzaine
La totalité de la somme sans aucune haine.
Mon percepteur a un beau sourire,
Alors que devant mon chéquier, je soupire.

MORALITE : Si tu veux voir en octobre ton Banquier sourire ,fais pleurer ton Percepteur. 


Valentin PULICANI

La CIGALE et la FOURMI


Le Petit Nicolas SARKOSY
Accompagné de la Grande Carla BRUNI
Ayant chanté 
Tout l'été
Se trouva fort dépourvu
Quand la crise lui tomba dessus.
Plus un seul petit restant d’impôt
Pour se remplir les poches d’Euros .
Le Petit Nicolas dès lors, alla crier famine
Chez la Banque de France sa voisine.
La priant de bien vouloir pour subsister 
Quelques lingots d’or lui prêter.
Je vous paierai, avant la fin de mon règne: Foi de Président,
Grâce aux taxes sur les boissons sucrées, qui de plus vous protègerons les dents.
La Banque de France, n'étant pas prêteuse, c’est là son plus noble défaut.
Que faisiez-vous Petit Nicolas, quand le CAC 40 était au plus haut?
Nuit et jour à tout venant,
Je mentais et faisais des promesses, en chantant, ne vous déplaise.
Ha, vous mentiez et promettiez en chantant. J’en suis fort aise.
Eh bien! Assumez le vote des Electeurs en pleurant maintenant.



Valentin PULICANI