mardi 10 avril 2012

MON PREMIER AMOUR





J’ai l’Amour de ma Mère et celui de mon Père
Mais depuis que mon front est en guerre
Contre une armée de boutons,
Je crève d’envie d’un Amour Glouton
Un Amour qui d’après les livres
T’emporte ailleurs et t’enivre…  
Le rencontrer pour la première fois
Pour les timides c’est un chemin de croix;
Mais pour la plupart des jeunes,
Fin de l’abstinence et du jeûne.
J’ai souvent entendu dire
Vraiment tout et surtout le pire.
Sur l’amour à l’adolescence
Qui te mets en effervescence
Où dans ton corps tout ton sang bout
Jusqu’au bout du bout
Fini de jouer à l’enfant
Je rêve à ces doux instants
Avec un désir ardent
De ne plus rester les bras ballants.
Alors j’attends cet Amour,
J’attends ce divin jour,
Quand viendra-t-elle cette Belle Brune
A la peau douceur et couleur de prune ;
Aux senteurs d’Amour et de bonheur
Celle qui parfumera mon âme et mon cœur ?
La rencontrer un jour de pluie,
Être tout près d’elle sous son parapluie…
Je lui prendrai tendrement la main
Pour faire ensemble un bout de chemin.
Je rêve, en marchant dans les flaques d’eau
D’elle en tenu d’Ève; la blottir contre ma peau.
Mais l’Amour le vrai n’est pas ce rêve
Jamais je ne pourrai rencontrer Ève.
Moi je veux simplement d’un pur Amour l’aimer,
Que mon corps s’abandonne à ses doux baisers,
Je lui donnerai les clés de mon cœur
Avec de gros bouquets de fleurs.
Pour lui montrer toute mon ardeur
Je frapperai fort à la porte de son cœur.
A ses genoux je déposerai
Les plus belles roses de ma roseraie ;
Je veux que tout son corps tremble
Du bonheur d’être ensemble.
Je retiendrai comme un fin gourmet
Sur mon palais, le goût de ses baisers;
Je poserai ma main sur son épaule
Et là je serai dans mon rôle :
Celui de la découverte
De l’Amour qui fera la perte
De cette adolescence pourrie
Où l’Amour idéal reste une rêverie.
Sous un parapluie quel émoi !
Embrasser pour la première fois
Que mes larmes de joie se mélangent
Aux gouttes d’eau envoyées par les Anges.
Cette pluie qui tombe des cieux
Rendra ses yeux encore plus merveilleux.
Dans une étreinte de Reine
Elle sera ma Souveraine,
Je serai son chevalier servant
Fougueux, tendre et Aimant.
Je l’entraînerai dans le château de mes rêves
Où sur le plus haut donjon l’Amour s’élève ;
Je distillerai avec Amour et volupté
La chasteté de ses baisers ;
De ces baisers-là je me souviendrai toujours :
Ils seront ceux de mon premier Amour

Valentin PULICANI

1 commentaire:

Anonyme a dit…

petit bonhomme bien plus haut que trois pommes et dans son cerveau pas de névrome mais un esprit affuté d'ou fuse le génie et rien il ne se refuse, son coeur est d'or et son phrasé n'endort que ceux qui ont des maux là ou il a les mots; MERCI pour cette belle rencontre, du samedi 16 juin et a bientot j'espère. Patricia, la frisée d'ovs, poèmes blèmes....