samedi 25 février 2012

Une MATINEE comme les AUTRES




Fini mes rêves
Je me lève
Au saut du lit
Direction pipi
Je fais fonctionner la chasse
Un peu d’eau propre passe
Elle finit où ?
Dans les égouts
Tiens la cuvette
Reste nette
Dans la salle de bain
Je me lave les mains
L’eau coule abondamment
Je profite de me laver les dents
Trop belle est ma bouche
Je vais sous la douche
J’ouvre les robinets
Je vais me savonner
A grands coups de jets d’eau
Je masse mon dos
Pour rincer mon corps nu
L’eau coule sans retenu
Mon linge sale rejoint
La machine à laver dans le coin
Où pendant deux heures durant
L’eau coule en lavant et rinçant
Je vais dans la cuisine
Avant de partir chez ma cousine
Je remplis d’eau ma cafetière
Puis je prends une cuillère
Pour tourner mon café
Avant de m’en aller
Le lave vaisselle attends ma tasse
Et beaucoup d’eau pour être efficace
Par le jardin je passe
En arrosant le gazon je me prélasse
Les jets d’eau arrosent
Mes plates-bandes de roses
Je fais le plein de ma piscine
En passant j’ arrose les glycines
Je rentre au garage
Je range mon bagage
De mon auto
Je soulève le capot
Dans le radiateur je fais le plein d’eau
Pour que mon moteur ne soit pas trop chaud
Je verse de l’eau dans mon lave glace
Pour alimenter mes essuie-glace
Je déroule le tuyau
Pour laver mon auto
Je fini de la rincer
Avant de m’en aller
Je donne un coup de jet
Dans mon allée
Je suis enfin prêt
A démarrer
Le portail s’ouvre
Et je découvre
Mon compteur d’eau qui fui
Je téléphonerai peut-être aujourd’hui
Mais demain comment seront mes matinées
Si aucune goutte d’eau sort de mes robinets


Valentin PULICANI

dimanche 19 février 2012

DROGUE à mon COLLEGE





Dans mon Collège, la drogue qui circule
Est vendue par des élèves qui spéculent
Sur ceux qui se pressent et se bousculent
Pour acheter une dose de fécule
Extraite de mauvaises tubercules
Qu’ensuite, très vite, ils  l’inoculent
Pour avoir leurs yeux, en forme de bulles
Ô quelles transactions vraiment nulles

Mais, moi, VALENTIN
Tous les matins
J’ai de la super drogue
La meilleure qui soit en vogue
Ce n’est pas de la poudreuse
Ni de la beuze
Ni celle que tu roules
Qui te mets les boules
La mienne te sonne
Et résonne
Dans tes oreilles
Quelle merveille
Quel bon plan
Pour tes tympans
Elle te remplit le cervelet
De mille feux follets
Elle circule de bouche à oreille
Pour en avoir pas besoin d’oseille
Il faut me guetter après le cours
Dans les coins de  cour
Dans les couloirs
Dès qu’il fait un peu noir
Car Monsieur le PROVISEUR
Pourrai s’étonner de notre bonheur
Et Madame la CPE
Avec ses beaux yeux 
Pourrai nous surprendre avec les pupilles
Aussi dilatées que nos anciennes billes
Ils se douteraient que nos attroupements
Cachent un grand bouleversement
Qui pourrai, dans l’avenir
Le collège envahir
Il faut que ma drogue se propage
Parmi les collégiens de tous âges
Si à ma drogue, tu prends goût
Tu n’auras jamais de dégoût
Il est super, son goût
Ce n’est pas du ragoût
Alors ta langue fourmille
Passe et repasse sur tes papilles
Pour tes muqueuses buccales
Je te garantie orgie et bacchanales
Mais si ma drogue tu n’aimes pas
Tu ne connaîtras pas
De sublimes extases
Tu seras trop souvent sur la mauvaise phase
Il faudra alors demander à tes professeurs
De rebrancher ton disjoncteur
Ma drogue, c’est le "vocabulaire"
Alors prends un abécédaire
Fais danser les lettres, faits des mots
Défait les mots
Mets les en vers
A l’endroit à l’envers
Je sais au début ce n’est pas rigolo
Mais un jour à ma drogue, des mots
Tu deviendras accro


Valentin PULICANI

jeudi 2 février 2012

Sauvez Votre Turbulence






Valentin
Aime bien
Le sirop la LIN
Sans poudre perlimpinpin
Sans pépin
Ni venin
C’est divin
Comme le bon vin
Une cuillérée le matin
Journée sans chagrin
Attention intestin
Se tord sans fin
Personne ne s’en plaint
On est trop bien
Pour ne pas faire le pingouin
Il faut lever sa main
Alors on apprendra bien
Des contractions de l’intestin
On regrette la fin
Et mercredi prochain
On espère le même entrain
Pour prendre le train
Des petits malins
Qui nous mènera enfin
Beaucoup plus loin
De la société on sera le gratin
Si on ne rate pas le train
Sinon on en sera les pantins
A chacun un destin
Selon le choix de son chemin  
En les additionnant sur vingt
Comptez vos quelques points
IL faut un maximum de vingt
Pour demain
Ne pas avoir à tendre la main
Pour manger le bon pain
Au bio levain

Valentin PULICANI 

En Hommage à un Enseignant d'SVT


Ma pauvre CANEBIERE






 Marseille si tu savais
Ô,si tu savais Marseille
Comme je t’aime
Mais comme je t’aime
J’ai honte, j’ai beaucoup trop de peine
Bouleversé par la haine
Tous les jours je prie
Et je supplie  
Notre Chère Bonne Mère 
Pour que du haut de son belvédère 
Sur ta plus célèbre artère
Par un miracle
Qu’elle racle 
Qu’elle racle
Cette couche d’athérome 
Qui te rends triste et monochrome
Ô ma pauvre CANEBIERE la sclérose
Remplace tes étals de roses
Toutes ces couches de lipides
Cachent mal le creux de tes rides
Ô ma pauvre CANEBIERE
On ne respire plus que tes relents de mauvaises bières
De pauvres hères
Urinent au pied de tes réverbères 
Tu t’encrasses
Tu deviens dégueulasse 
Tes beaux abris bus
Sont des nids à puce
Toute la populace
Marche dans les déjections
De nos chers petits compagnons
Alors cette populace 
Essuie leurs sales godasses 
Sur le bord de tes trottoirs  
Qui deviennent le soir
D’horribles dortoirs
Prends garde, ils vont devenir des mouroirs 
Tes trottoirs
Servent aussi de dépotoirs
Où tous les soirs 
Dès que tombe le noir
Des fantômes inconnus 
Y déposent leurs détritus
Patrouillent alors sur les tas 
De véritables armées de rat
Et que cela pu, ça pu, ça pu 
La bonne odeur de bouillabaisse
A aujourd’hui des odeurs de fesses 
Même les Belles de Nuit ont disparu
Chassées par les odeurs de culs
Ressaisi-toi ma CANEBIERE pour 2013
Si tu ne veux pas qu’on te biaise
La place de Capitale de la Culture
Aujourd’hui tu es la Capitale des Ordures
Ma CANEBIERE ton accueil a toujours été généreux
Pour tous les miséreux 
A la recherche d’un monde meilleur
Pour y poser leur cœur et toutes leurs douleurs
A cause de toute cette saleté
Tu vas abandonner 
Ton rôle d’accueil dans la cité
Avant du monde entier on venait
Pour te monter et te descendre
Alors sort plus belle de tes cendres
Ô ma CANEBIERE Chérie, toi qui était si belle
Allume toi de tes nouveaux feux, refais des étincelles 
Renfile tes plus belles perles, remets tes plus belles parures
Pour que ta splendeur à nouveau retrouvée perdure

Merci Monsieur GAUDIN
D’être attentif à mon Chagrin
Sinon il sera sans fin


Valentin  PULICANI