jeudi 29 décembre 2011

Le LABOUREUR et ses ENFANTS




Un riche Président, d’une certaine République     
A la fin de son mandat politique
Fit venir ses plus fidèles électeurs, leur parla sans témoins
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre, à qui en aurai besoin
Les voix dont l’urne électorale sera prochainement rempli
Souhaitons que le prochain Président, sera du meilleur parti
Je ne sais pas l’endroit, mais un peu de courage
Vous le fera trouver ce Président de bon présage
Dès que l'on aura tiré les Rois à l’Epiphanie   
Remuez votre champ électoral à l’infini
Ne laissez nul grand, ou petit espace
Où votre discours, ne passe et repasse
Les fidèles électeurs allèrent, deçà, delà, partout
Si bien qu’au bout
Point de voix perdu
Pour le Président élu


La MORALE


Le Vote est un Trésor Démocratique
Que l’on a reçu en Héritage
C’est un Acte Citoyen que par Devoir on doit toujours accomplir 


Valentin PULICANI

samedi 24 décembre 2011

Le CORBEAU et le RENARD


Maître Corbeau, superbement haut perché
Sur un de ces sales bancs, d’une bien triste cité 
Tenait en son bec, un immense pétard fort bien roulé.
Maître Renard, par grand besoin de se schooter
Lui tint à peu près ce discours de bestiaux défoncés.
Hé Cousin, ça va la famille Corbeau, toujours le cerveau aussi enfumé
Que ton look  me semble en beauté.
Si ta voix et ton langage
Se rapporte à ton toilettage
Sans mentir, sur ta Mère
Tu vas sortir de cette misère
Cousin, fini la galère.
Tu vas trouver des repères.
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie
Et pour faire entendre son langage de rappeur et sa plus belle voix
Il ouvre un large bec et laisse tomber son majestueux pétard
Le Renard, qui avec ses yeux hagards,
Surveillait toute la scène,
S’en saisi vite sans trop de peine.
Ho, très grand merci Cousin
De faire tourner le joint.

PETITE OBSERVATION :

Dans les cités quand ils fument un pétard, les Cousins entre eux font tourner le joint.

 Mais si, dans les cités, c’est les Cousins qui tournent, les Keufs qui ont été joint, ne doivent pas mettre les cousins en pétard, sinon les cités partent en fumée. 


Valentin PULICANI

MOIS de SEPTEMBRE


Mois de septembre, mois des pleurs,
Mon chéquier crie de douleur.
De sa souche s’arrache une par une
Des feuilles débordantes de tunes.
Mon Banquier pleure et additionne
Ce que l’on me ponctionne.

Taxe Foncière,Taxe d’ Habitation
Me parviennent avec l’obligation
De verser au Trésor Public, sous quinzaine
La totalité de la somme sans aucune haine.
Mon percepteur a un beau sourire,
Alors que devant mon chéquier, je soupire.

MORALITE : Si tu veux voir en octobre ton Banquier sourire ,fais pleurer ton Percepteur. 


Valentin PULICANI

La CIGALE et la FOURMI


Le Petit Nicolas SARKOSY
Accompagné de la Grande Carla BRUNI
Ayant chanté 
Tout l'été
Se trouva fort dépourvu
Quand la crise lui tomba dessus.
Plus un seul petit restant d’impôt
Pour se remplir les poches d’Euros .
Le Petit Nicolas dès lors, alla crier famine
Chez la Banque de France sa voisine.
La priant de bien vouloir pour subsister 
Quelques lingots d’or lui prêter.
Je vous paierai, avant la fin de mon règne: Foi de Président,
Grâce aux taxes sur les boissons sucrées, qui de plus vous protègerons les dents.
La Banque de France, n'étant pas prêteuse, c’est là son plus noble défaut.
Que faisiez-vous Petit Nicolas, quand le CAC 40 était au plus haut?
Nuit et jour à tout venant,
Je mentais et faisais des promesses, en chantant, ne vous déplaise.
Ha, vous mentiez et promettiez en chantant. J’en suis fort aise.
Eh bien! Assumez le vote des Electeurs en pleurant maintenant.



Valentin PULICANI